La guerre de 1812
dans l’Ouest

L’héritage de l’Oregon Country

« Signature du Traité de Gand, veille de Noël, 1814 ». Peinture par Sir Amèdée Forestier. Gracieuseté du Smithsonian American Art Museum, en cadeau de la Sulgrave Institution of the U.S. and Great Britain.

La CBH dans l’Ouest

 

Après la guerre

The Treaty of Ghent, which ended the War of 1812, was signed in Ghent, Belgium, on December 24, 1814. If the Americans had not sold Fort Astoria to the British in 1813, the British may not have established their strategic foothold in the Oregon Country. The Canada-U.S. boundary may have been drawn considerably farther north than it eventually was. But the British fur companies operating in the West ensured this did not happen, capitalizing on their control of Astoria after the War of 1812.

La Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) était la compagnie britannique des fourrures qui exploitait le territoire du Canada d’aujourd’hui. À l’est des Rocheuses, La CBH faisait tout pour dominer la Compagnie du Nord-Ouest (CNO), comme baisser les prix et négocier plus efficacement. Dès 1820, aucune de ces deux compagnies britanniques n’était assez rentable pour rester viable.

Les compagnies fusionnent

Les directeurs de la CBH approchent finalement ceux de la CNO pour faire une offre d’achat. Compte tenu de l’étendue et du pouvoir du concurrent, les dirigeants de la CNO décident de vendre la compagnie et les avoirs à la CBH en 1821. Les efforts britanniques couvrent alors tout le vaste continent.

George Simpson est nommé gouverneur de cette nouvelle entreprise fusionnée et est chargé de la rentabiliser.

Fort Vancouver, lithographie d’après un croquis de Henry James Warre en 1845. Gracieuseté de B.C. Archives.

George Simpson (1787-1860). Gouverneur du territoire Nord de la Compagnie de la Baie d’Hudson de 1821 jusqu’à sa mort. Gracieuseté de B.C. Archives.

 

 

Fort Vancouver

En 1824, Simpson parcourt l’Amérique du Nord pour examiner et évaluer les nouvelles possessions de la CBH.

Conscient des conflits perpétuels entre la Grande-Bretagne et les États-Unis, Simpson croit aussi qu’une occupation conjointe du territoire mènerait un jour à la division de l’Oregon Country. Il planifie donc d’établir un poste important sur la rive nord du Columbia, fleuve qui deviendrait la frontière naturelle entre les territoires britannique et américain.

La CBH déplace rapidement ses activités en amont sur un site nommé Bellevue Point, à 90 miles (145 kilomètres) des eaux. Fort George conserve un rôle de poste mineur. D’abord construit en 1824-1825, Fort Vancouver est rebâti en 1829 pour devenir le poste administratif régional et le poste d’approvisionnement pour la région entière. Tout près se trouvent de larges terres agricoles et de grandes quantités de saumon, principal élément du régime alimentaire des commerçants de fourrure dans l’Ouest.

D’autres forts de la CBH

La même année, en 1824, Simpson envoie une expédition vers le nord afin de trouver l’endroit idéal pour établir un poste près du fleuve Fraser. Puisque son embouchure et sa longueur sont au nord du 49e parallèle, le Fraser serait une position « de repli » au cas où la CBH perdrait son emprise sur le fleuve Columbia. En 1827, un groupe retourne sur les lieux pour bâtir Fort Langley. Fort Victoria est construit sur l’île de Vancouver en 1843 ; c’est aussi un port océanique qui renforce la présence britannique sur l’île. Ces forts ont joué un rôle majeur dans la détermination des frontières délimitant les territoires britanniques et américains.

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